Histoire des croix en Creuse
La Creuse a conservé un nombre considérable de ces croix sculptées en pierre, de toutes les époques, qu’on avait coutume d’ériger dans les cimetières, aux carrefours, le long des chemins, offrant d’ordinaire sur une face un christ en croix, sur l’autre la vierge à l’enfant, accompagnés parfois de personnages.
Quelques-unes, par leurs belles proportions, la qualité de leurs sculptures et de leurs moulures sont des œuvres d’art.
D’autres, voire la majorité ont été faites par des tailleurs de pierre qui y ont figuré, dans le granit, des personnages avec leurs moyens, quelquefois gauchement, parfois avec leur rudesse. Mais cependant avec un certain sentiment naïf qui n’est pas sans saveur.
Source : Claude Royère
Croix celtique ou croix nimbée
La croix celtique ou croix nimbée est une croix dans laquelle s’inscrit un anneau. Elle est le symbole caractéristique du christianisme celtique. Les branches de la croix dépassent toujours de l’anneau, et sur les représentations les plus détaillées, le cercle est en retrait par rapport à la croix.
L’utilisation chrétienne combine une croix latine (croix à jambe inférieure plus longue que les autres) avec le cercle, tandis que les autres utilisations (symboliques, politiques, etc.) sont basées sur une croix régulière, chaque branche de la croix a une longueur identique.
Le nom de la croix celtique appliqué au dessin symbolique composé d’un cercle et d’une croix, les branches de la croix dépassant les bords du cercle, tient au fait que l’on retrouve couramment des monuments de la sorte dans les cimetières d’Irlande et partout dans la campagne Irlandaise. Elle est aussi utilisée pour les hautes croix, populaire en Irlande et dont quelques exemplaires existent en France (Normandie, Limousin, etc.). L’utilisation du cercle semblait initialement destinée à consolider les branches de la croix, avant de devenir un motif décoratif en lui-même.
Source : Wikipédia.org, Claude Royère
Croix de chemin
La croix de chemin est un symbole religieux catholique, très répandu du XVIe siècle à nos jours. Elle est due à la volonté des communautés ou celle privée des familles.
Les croix de chemins sont des croix qui se sont développées depuis le Moyen Age, elles sont destinées à christianiser un lieu. De formes, de tailles et de matières différentes, elles agrémentent aussi bien les bourgs, les villages, les routes. Elles symbolisent un acte de foi.
Ces croix veillaient sur les allées et venues des villageois ; ils les regardaient en emmenant leurs bêtes au pâturage, en allant labourer la terre ou en rapportant la moisson.
Les tailleurs de pierre y ont sculpté les temps forts de la vie de Jésus, rappelant la présence vivante du Christ dans notre vie.
On les retrouve en nombre à partir de 1095, date à laquelle le droit d’asile est étendu aux croix de chemins qui ont un double rôle de guide et de protection.
Source : wikipédia.org, france.fmc-sc.org, Claude Royère
Croix de consécration
Dans la religion catholique, on appelle croix de consécration chacune des figures en forme de croix qui sont disposées dans une église lors de la cérémonie de consécration.
Les croix de consécration sont ordinairement au nombre de douze (symbole des douze apôtres) sur les murs internes ou piliers de l'édifice, parfois sur les murailles extérieures. Elles peuvent être également tracées sur le sol ou sur la table de l'autel (cinq croix aux quatre angles et au milieu, représentant les cinq plaies du Christ).
Ces croix peuvent être peintes, appliquées, gravées (généralement dans un quatre-feuilles simple ou orné) ou sculptées sur leurs supports (murs, piliers, colonnes). Elles n'ont pour but que de garder le souvenir de la cérémonie. C'est généralement à l'évêque du lieu que revient le rôle de donner l'onction du saint chrême et de l'huile des catéchumènes à chacune des douze croix lors de la consécration de l'église. Sous chaque croix est habituellement fixé en applique un chandelier de consécration. Lors de la fête annuelle de la dédicace, le prêtre officiant encense ces croix et allume le chandelier.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Croix de la peste
La peste bubonique est la plus fréquente peste au milieu naturel. Elle fait le plus souvent suite à l’infection par la morsure de puces infectées provenant d’un rat ou autre petit mammifère.
Maladie typique, contagieuse, caractérisée par des bubons, des charbons et des pétéchies. La ferveur religieuse et la terreur engendrée par les épidémies ont contribué à l’élévation de ces croix dites de peste dans toute l’Europe.
Certaines croix portent des signes distinctifs de leur fonction ; une inscription, des bubons, des écots sont souvent présentés comme preuve du passage de la peste, mais ce ne sont pas des signes certains. La pandémie de la peste a vraiment commencé au XVe siècle, jusqu’au XVIIIe siècle.
Source : Wikipédia.org, Claude Royère
Croix en fer
La plupart des croix en fer sont relativement récentes (XVIIIe siècle). Elles datent de la Révolution, voire post révolutionnaires, mais il en existe de beancoup plus anciennes.
C’était souvent le forgeron du village ou le maréchal-ferrand qui les réalisaient. Sur ces croix réalisées en fer carré on trouve le nom du forgeron ou ses initiales et la date de son érection avec des abréviations. On y trouve gravé FPM (fait par moi) où PPN (priez pour nous).
Ces croix peuvent être au contraire très élaborées avec courbes, contre-courbes et les instruments de la passion. Elles peuvent être scellées dans un piédestal mouluré sur emmarchement.
On trouve également des croix en fer pour remplacer celles en pierre, disparues, soit par vandalisme, soit par la Révolution.
Source : Claude Royère
Croix en fonte
Ces croix se trouvent plus souvent dans les cimetières. Ces dernières en fonte apparaissent au XVIIIe siècle, c’est vers 1830-1840 que la production va s’arrêter. Leur usure du fait de la rouille et de leur fragilité due au matériau en fait un patrimoine riche mais fragile qu’il convient de préserver de nos jours.
Source : Jean-François Devalière A.S.R.U 21, C, Claude Royère
Croix florencée ou fleurdelysée
La fleur de lys, (⚜) est un meuble héraldique. C'est l'une des quatre figures les plus populaires avec les multiples croix, l'aigle et le lion. Elle est habituellement classée parmi les figures naturelles.
Du fait de sa valeur dans la tradition chrétienne, la fleur de lys était symboliquement très présente sous la forme d'aigrette trifide, dans l'Empire byzantin puis dans les royaumes francs et le royaume lombard. Ce symbole fut utilisé par les souverains carolingiens puis par leurs successeurs, empereurs ottoniens et rois capétiens. C'est sous le règne de Louis VII, que l'expression « fleur de lis » apparut et que les fleurs de lis d'or sur champ d'azur devinrent les armes de France et l'emblème spécifique des rois de France. Aujourd'hui délaissée en France, elle est encore en Amérique du Nord un symbole de la présence francophone, en particulier au Québec où elle fait office de symbole national.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Croix hosannières
Ces croix dites "hosannaires" ou encore croix "l’hosannaire" sont des édicules funéraires construits entre les XIIe et XVe siècles plus particulièrement dans l’ouest de la France.
La croix hosannière se distingue de la lanterne des morts par l’absence de système d’éclairage.
La plus classique et monumentale est d’une hauteur pouvant atteindre 10 mètres. Elle est posée sur un soubassement construit d’un gradin circulaire en pierres. La colonne est pleine, généralement cylindrique et surmontée d’une croix. Elle surmontait souvent une fosse commune ou un ossuaire. Ces croix se retrouvent en abondance dans le Poitou, en Gironde, en Dordogne jusqu’en Auvergne, Bretagne et Normandie.
Bien qu’il n’existe pas d’inventaire exhaustif de ces monuments, il semblerait qu’il en existe un peu plus d’une centaine sur l’ensemble du territoire Français.
Plusieurs croix de ce type sont nimbées, notamment sur le littoral Gauchois, en Limousin et en Auvergne.
On les appellent souvent abusivement croix celtiques.
Source : Wikipédia.org, Claude Royère
Croix mémoriales ou croix des morts
Ces croix sont des témoins, par exemple : d’un décès brutal, ou au contraire, d’un coup de chance.
Ces thèmes suscitent l’érection d’une croix.
Source : Claude Royère
Croix de mission
Une croix de mission est un monument érigé en souvenir d’une mission. Elles furent nombreuses à apparaître après la tourmente révolutionnaire, ou il fallait, pour les représentants de l’église catholique, réinstaurer la pratique religieuse, mais beaucoup d’autres datent du XIXe siècle. En général elles portent une inscription, celle du prédicateur et la date de cette mission.
Source : Claude Royère
Croix de pignon
Ces croix de pignon, en cul-de-bouteilles, pierre, brique, fer que l’on trouve plus précisément proches des départements de la Corrèze et du Puy de Dôme, ont en premier lieu un rôle religieux. Ce sont également des croix de protection contre la foudre ; la croyance populaire laissait penser que la croix pouvait servir de «paratonnerre» et que le toit en «chaume» paille, ne brulerait pas. On pensait également qu'elle protégeait de la présence du diable et des maladies des animaux.
On peut supposer, enfin, que beaucoup d’autres traditions comparables dorment au fond des mémoires.
Source : Claude Royère
Croix de village
Les croix de village font partie de l’héritage rural de notre civilisation occidentale qui, au-delà de la foi de nos ancêtres, se rattachent à l’histoire.
Source : Claude Royère
Croix votives
Votif, qualifie ce qui est offert à la suite d’un vœu et témoigne de son accomplissement.
Source : l’internaute.fr, Claude Royère