Cette commune n’as pas de croix sur son territoire, seulement des pierres tombales avec des sculptures, à l’intérieur de l’église.
- La première est représentée par une croix en rouelle festonnée. Le fût est entrecoupé d’une sphère, qui est inséré dans un socle travaillé. Sur le côté gauche une main bénissante sans manipule et de l’autre un calice et une patène.
- La deuxième est représentée par une croix templière ( pattée affinée sans courbure). Le fût est entrecoupé par une collerette et une sphère. Sur le côté droit un calice et une patène. Cette pierre a certainement été coupée et réemployée.
- La troisième représente une croix Maltaise très abîmée, celle-ci se trouve souvent confondue avec la croix pattée. Elle n’a pas d’autres figurations.
- La quatrième représente un croix latine entrecoupé par une sphère et sur le côté gauche un têtu symbole d’un maître bâtisseur.
- La cinquième est une croix latine classique, avec une sphère sur le fût et un socle pyramidal, pas de figuration.
- La Sixième est une croix latine avec son socle tronconique. A peine perceptible côté droit, un calice, qui laisse penser que cette tombe aurait appartenu à un homme d’église.
La croix est le principal symbole du christianisme. Considérée de nos jours comme l'image du gibet de la Crucifixion du Christ, elle appartient à une symbolique plus ancienne. C'est à partir du IVe siècle que la croix s'impose comme l'emblème du christianisme : elle est adoptée, selon la tradition, par l'empereur Constantin le Grand au côté du chrisme (☧). Son culte débute à cette époque et après la diffusion de la légende de l'invention de la relique de la « Vraie Croix » par la mère de l'empereur. Au cours des IVe et Ve siècles, ce symbole commence à orner les édifices religieux. À partir du VIe siècle, la croix est régulièrement associée aux représentations du Christ.
Sources : Claude Royère
