On trouve plusieurs formes anciennes du toponyme : Capellanus de Sannac au XIVᵉ siècle, Parochia de Sennaco en 1352, Apud Sannat en 1404, Parochia de Sannaco en 1404, Paroisse de Sannat en 1496, Sannac en 1545, Paroisse de Sannat en 1528, de Sainctnat en 1565. La cure de Sannat, située dans l’ancien archiprêtré de Combraille, était placée sous le patronage de Saint Martin de Tours. L’évêque de Limoges y nomma plusieurs curés aux XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, notamment en 1624, 1651, 1652, 1655, 1662, 1672, 1711, 1733, 1769 et 1772. L’église actuelle, de style néogothique, fut construite à partir de 1897 à l’emplacement de l’ancien édifice paroissial, également placé sous le vocable de Saint Martin, qui remontait aux XIIᵉ et XIIIᵉ siècles et fut entièrement démoli avec le cimetière contigu. Bien que non classée au titre des Monuments historiques, cette église présente un réel intérêt, son clocher, haut de 42 mètres, marque le centre du bourg et l’ensemble témoigne du savoir-faire des tailleurs de pierre locaux. Elle fut bâtie en granit extrait des carrières de Fayolle, la pierre étant travaillée sur place. La paroisse de Fayolle était d’ailleurs une succursale de Sannat dès 1623. On y trouvait une vicairie, dite de Chierbertarie, mentionnée en 1411. Celle-ci fut rattachée à la paroisse de Sannat au moment de la Révolution française. Enfin, en 1835, la commune de Saint-Pardoux-le-Pauvre fut réunie à celle de Sannat.
Source : Louis Duval, André Lecler dictionnaire de la Creuse, Sannat-hetp.fr, Claude Royère
Remerciements :
David Grange
Marie Claire Rouffet
Monica et Robert Stols
Alain Simonet
Aline Picard
Jean Claude Nore
Simone Grange
Simone Bonnichon
Annick et Jean François Boudet