La Bréona en 1207, La Brionne en 1700 : c’était une cure de l’ancien archiprêtré de Bénévent, sous le patronage de saint Pierre et saint Paul, autrefois placée sous celui de la Sainte Vierge. En 1680, l’évêque de Limoges y nommait un titulaire. Le prévôt de Saint-Vaury exerçait ce droit en 1599, en 1611, et jusqu’en 1721. À partir de 1728, ce fut l’aquilaire du chapitre de Saint-Martial de Limoges qui le détenait. Un prieuré portant les mêmes vocables existait déjà en 1599, il est alors mentionné comme étant situé sur le territoire de la paroisse de Saint-Vaury. Le prévôt de Saint-Vaury y nommait des titulaires en 1577 et 1588. Située à l’extérieur du bourg médiéval, mais dans un quartier habité depuis l’époque romaine, l’église Saint-Denis se trouve également sur le tracé d’une ancienne voie gallo-romaine venant de Lisieux. Cette église a souvent joué un rôle secondaire dans la vie paroissiale de La Brionne. Ses origines pourraient remonter au XIᵉ siècle. En août 1050, sous le règne de Guillaume le Conquérant, il est probable qu’elle ait abrité les assemblées du jugement pour hérésie de l’archidiacre Béranger. Henri Ier d’Angleterre la fit détruire en 1124, avant d’en entreprendre la reconstruction, achevée en 1130. Endommagée en 1356, lors du siège de Brionne par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, elle fut réparée sommairement et servit au culte paroissial jusqu’en 1457. Sa restauration définitive s’acheva en 1536. Au XVIIIᵉ siècle, sur l’initiative de la famille de Lorraine, l’édifice, alors en mauvais état, fut rénové. Les armes de Lorraine furent peintes à l’intérieur. En 1860, le cimetière qui l’entourait fut déplacé au pied de la côte du Vigneron, à son emplacement actuel. Par un arrêté de classement en date du 15 novembre 1934, l’église Saint-Denis et sa place, plantée d’arbres, furent reconnues comme site classé.
Source : André Leclerc dictionnaire de la Creuse, wikipedia.org, Claude Royère
Remerciements :
Bernard LefèvreSource : André Lecler dictionnaire de la Creuse, société des sciences de la Creuse 1970, Claude Royère
Remerciements :
Marc Ferrand
Nicole Royère
Michel Lecalvez
Laurence Coulaud
Laurent Echard
Nicole Rigaud