Cette commune est également connue sous le nom de Chambon-sur-Cher, bien que, à tort, elle ait parfois été désignée sous le nom de Chambouchard. Dès le XIe siècle, on la retrouve mentionnée sous la forme Castellum Cambocare, puis au XIVe siècle comme Capella de Cambonio Caro, et en 1404 sous l’appellation Parrochia de Cambonio Caro. Au fil du temps, des variations apparaissent, telles que Chambonchard en 1501, puis Paroisse de Chambonchard en 1570. Il s’agissait d’une paroisse relevant de l’ancien archiprêtré de Combraille, dont le saint patron était Saint Martin de Tours. Si l’évêque nommait un titulaire en 1672, ce sont les prévôts de Chambon qui exerçaient ce droit depuis 1559 jusqu’en 1759. Vers 974, Gérald, vicomte de Limoges, fit détruire le château de Chambonchard, car il représentait une menace pour les moines de Chambon. En 1986, l’État décida la construction d’un barrage sur le site de la vallée de Chambonchard, destiné à réguler le cours de la Loire et à améliorer l’alimentation en eau de la ville de Montluçon. Ce projet condamnait Chambonchard à disparaître sous les eaux. Après plusieurs revirements dus aux changements successifs de gouvernements dans les années 1980 et 1990, le projet fut officiellement abandonné en 1999. Dès lors, Chambonchard tenta de renaître, malgré le fait que ses habitants, tous expropriés, avaient déserté le village.
Sources : google.com, André Lecler dictionnaire de la Creuse, wikipedia.org, Claude Royère
Remerciements :
Bernard Tourand