Voici comment le nom de Crocq a été orthographié à différentes époques : Croc en 1261 et 1533, Crop en 1363, Locus de Croco en 1366, Mensura de Croco au XIVe siècle, Croq en 1406, Croc en 1420, Terra de Croquo en 1428, Curia Croci en 1444, Crocq en 1464, Croc, Crocq en 1533, Baronye de Croc en 1548, Croc en 1557, Le Croc en 1559, Le Crocq en 1562, crocq en 1580, Croc en 1620 et 1710, Crocq en 1780. L’étymologie de Crocq semble provenir du mot croix, qui se dit crou en patois. Ce mot a également formé le toponyme Crouville, nom de la partie de la ville qui s’étendait à côté du château. En juillet 1444, les États provinciaux du Franc-Alleu se tinrent à Crocq. Jusqu’en 1790, la ville dépendait du pays du Franc-Alleu, district de la province d’Auvergne. Crocq faisait partie de l’archiprêtré d’Herment et du diocèse de Clermont. À l’origine, elle était comprise dans la paroisse de Saint-Alevard. Son ancienne église, dédiée à Saint Éloi, datait du XIIe siècle. Elle avait été donnée, avec celles de Saint-Oradour et de Saint-Alevard, au chapitre d’Herment en 1249. Pendant les guerres de Religion, les habitants de Crocq souffrirent beaucoup. Henri de La Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne et baron de Crocq, y rassemblait les protestants du Limousin et de l’Auvergne, dont il était le chef.
Source : iperbat.fr, wikipedia.org, André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère
Remerciements :
Jean Luc Pierron
Jacques Longchambon
Alain Lemasson