Photo : communes.com
Une présence gallo-romaine est attestée par la présence d’une « pierre du solstice », encore visible de nos jours et correctement orientée pour que les inscriptions n’apparaissent qu’au solstice d’été, entre le 20 et le 24 juin. Sa datation remonterait au IVᵉ ou Vᵉ siècle. Une autre interprétation envisage qu’il puisse s’agir d’un jeu gaulois. Voici comment le nom de Marsac a été écrit au fil des siècles : Parrochia sancti Petri de Marciaco vers 1080, 1117 et 1125, Parrochia Marciaci en 1264, Capellanus de Marsac au XIVᵉ siècle. Marsac a été incendié en septembre 1901, et il ne reste rien du centre historique autour de l’église. Les maisons étaient en bois et couvertes de toits de chaume. Le feu s’est propagé trop rapidement pour que l’on puisse sauver quoi que ce soit, même les meubles déménagés dans la rue ont brûlé. L’église Saint-Pierre-Saint-Paul était placée sous le patronage de l’abbaye de Bénévent. Le Moulin de l'Ardour, situé en amont du moulin des Rorgues, utilisait déjà la force motrice de l’eau avant le XVIIᵉ siècle, comme en témoigne une reconnaissance de dette des habitants de l’abbaye de Bénévent. En septembre 1862, la décision fut prise d’installer la gare SNCF à Marsac et non à Davet, sur la propriété du marquis de Sazeirat.
Source : republicain-lorrain.fr, Claude Royère
Remerciements :
Daniel Dumas
Valentine Cerbelot
Monique et Michel Mérigaud
Irène et Yves Deluchat
Ginette Gros-Grognier
Robert Cerbelot