Vers 1080, Castelud est mentionné, suivi en 1128 par Tres ecclesiae de Chastelat, puis en 1264 par Apud Chastelus et Chasteluzes. Au XIVe siècle, on trouve Capella de Chastelluz-Marcheys, puis en 1483 Chastellenie de Chastelus-Marcheis, Chastelus en 1543, Chasteluz-le-Marcheys en 1573, et enfin Chatelus-Marcheix en 1801. Le village de Chatelus est appelé « le Marcheix » ou « le Marchois » en raison de sa situation limitrophe avec la province de la Marche. Il s’agissait d’un prieuré-cure relevant de l’ancien archiprêtré de Bénévent. Sa fête patronale était l’Assomption de la Sainte Vierge, bien que Saint Martin fût encore considéré comme patron en 1458, ainsi que Saint Hilaire. Dès 1439, l’abbé nommait les titulaires de la cure. Une vicairie avait été établie dans l’église par Aimeric du Puy et Marguerite de Chatelus, son épouse. En 1464, Marc Foucaud, chevalier et seigneur de Chatelus, procéda à une nomination, suivie par un autre seigneur en 1556. Le château de Chatelus, qui appartenait en 1772 à Yrieix d’Alesme de Salvanet, était alors en ruine. Il a depuis été entièrement détruit. Le village de Boissieux, autrefois appelé Buxolium ou Boysselis, fut un prieuré en 1158 et 1398, puis une cure en 1506 et 1556. Saint Michel en était le patron. Le 28 janvier 1419, l’abbé de Saint-Augustin-lès-Limoges céda ce prieuré à perpétuité à ses moines. Le village de Faye Froide, appelé Fagia, fut également un prieuré en 1158. Étienne, abbé de Saint-Augustin mort en 1137, fit bâtir l’église dédiée à Sainte Madeleine, qui fut annexée au prieuré de Boissieux en 1318.
Source : Archives Départementale Creuse, Maurice Dayras, André Lecler dictionnaire de la Creuse, wikipedia.org, Bernard Marillier, la symbolique templière, Claude Royère
Remerciements :
Alain Peyle
Lucienne Deluchat
Sylvain De Royer