Le nom de la commune de Gartempe a peu varié au fil des siècles. On trouve les formes Parrochia de Guartempes en 1264, Capella de Gartempia au XIVe siècle, Parrochia de Gartempia en 1451, puis Gartampes en 1551. La forme Vartempe apparaît également dans certaines sources. L’église de Gartempe, placée dans l’ancien archiprêtré de Bénévent, est très ancienne. Il existait à Gartempe un prieuré séculier dont la fête patronale était l’ordination de saint Martin de Tours, célébrée le 4 juillet. On y honorait également saint Mein (ou saint Menas) le 23 juin, une figure qui pourrait correspondre à saint Zenas, esclave de saint Zénon, tous deux martyrs à Philadelphie au IVe siècle. Jadis, la fête de saint Laurent était aussi célébrée le 23 juin. Sous le règne de Robert le Pieux, fils d’Hugues Capet (997–1031), Umberga Bonalifia de Bridiers, fille de Rotgérius et d’Unia, fit don à l’abbaye d’Uzerche de la moitié de l’église dédiée à saint Martin, fondée près de la rivière Gartempe, avec l’approbation de Gaufredus de Bridiers. Le château de Gartempe, situé sur la rive droite de la rivière, appartenait au XIIe siècle à la famille des Bridiers. Plus tard, Louis de Chaussecourte, mort en 1670, est qualifié de chevalier, seigneur de Lépinas et de Gartempe. Le château de Gartempe est aujourd’hui le seul monument de la commune classé au titre des monuments historiques.
Source : archives.creuse.fr, jalladeauj.fr, André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère
Remerciements :
Michel Pasty
Jean Lecardeur
Maryse et Christian Pouzeau