Croix en Creuse
Les témoins de notre histoire

com auriat

La commune d’Auriat a porté plusieurs noms au fil des siècles. Elle est mentionnée sous la forme Castellania Auriacensis en 1240, puis Capellanus de Auriaco au XIVe siècle. Elle prit ensuite le nom d’Auriac, avant d’adopter définitivement celui d’Auriat en 1801. Dès 1318, Auriat est attestée comme une cure régulière appartenant à l’archiprêtré de Bénévent, placée sous le patronage de Saint-Pierre-ès-liens. De 1475 à 1595, les titulaires de cette cure étaient nommés par le prieur d’Aureil. Cette prérogative passa ensuite au recteur des Pères Jésuites de Limoges jusqu’en 1736, date à laquelle l’évêque de Limoges en reprit la collation. Une autre cure était établie au village d’Alesme en 1318, elle devint par la suite un prieuré, placé sous le vocable de sainte Madeleine. Une chapelle y est d’ailleurs mentionnée dès 1201, témoignant de l'ancienneté de la vie religieuse dans ce secteur. Au XVIIIe siècle, Jean-Baptiste du Authier, devenu colonel de régiment, acquit en 1786 la demeure de la Baconnaille auprès d’Antoine Bourdicaud de Saint-Priest. Il porta le titre de baron d’Auriat jusqu’en 1789. Un autre château existait à La Vialle, dont il ne subsiste aujourd’hui que des ruines.

Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, cc-bourganeuf-royeredevassiviere.fr, Mairie d'Auriat, Claude Royère

Remerciements :
Franck Simon-Chautemps 
Patrick Trousset
Raymonde Bardoulaud
Michel Picouret
Jean-Pierre Chambon
Solange Paris
Daniel Meunier
Roger Chaumeny