Le nom de Saint-Sulpice s’est toujours conservé, avec de légères variations orthographiques : Saint Souplizse vers 1260, Villa Sancti Sulpicii Guaractencis en 1312, Capellanus Sancti Sulpicii Garactensis au XIVᵉ siècle, Parochia Sancti Sulpicii Garactensis en 1414, Paroisse de Saint Sulpice le Guérétois en 1417, Saint Sulpice le Garacteys en 1423, Villa Sancti Sulpicii Guaractensis en 1427, Saint Spice en 1498, Saint Sulpize le Gareytois en 1512, Saint Sulpize le Guérétois en 1522. Saint-Sulpice-le-Guérétois était une cure de l’ancien archiprêtré d’Anzème, auquel le titre de ce dernier fut annexé en 1288. On ne connaît que deux mentions de cet archiprêtré antérieures à cette date. Dès 1312, il comprenait 38 cures et 8 prieurés. Il existait à Saint-Sulpice une communauté de prêtres dès 1420, encore attestée en 1697. Comme dans la plupart des paroisses, on y trouvait en 1778 une confrérie, probablement en l’honneur du saint patron, dont les charges et dignités étaient mises aux enchères. Une vicairie, dite de La Planche, avait été fondée dans l’église. L’évêque de Limoges y nomma un titulaire en 1554. Le lieu de La Planche fait partie du bourg actuel, il correspond aux maisons situées de l’autre côté du ruisseau. Un prieuré de l’ordre de Fontevraud existait également en ce lieu dès 1259. Mais, en 1405, le monastère semble ne plus exister : la prieure de Villesalem, en Poitou, afferme alors les biens et la maison à deux habitants du village, à charge de faire dire chaque semaine une messe dans la chapelle. Cette chapelle, placée sous le vocable de la Sainte-Croix, conserva longtemps une vicairie, dont le titulaire était encore nommé en 1615 par la prieure de Villesalem. Le portail de l’église de Saint-Sulpice-le-Guérétois est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1925.
Source : Das Kreuz in der Heraldik, mapcarta, pop culture, Tit Abbaye de Bonlieu, André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère
Remerciements :
Eric Bodeau
Nathalie Riboulet
Gérard Didier
Roger Laudinet
Angélique Pirès
Henry Aguirre
Micheline et Louis Parot