Croix en Creuse
Les témoins de notre histoire

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Le nom d’Azérables vient du latin Acer abulus, qui signifie « lieu où croissent des érables ». On trouve ce nom sous différentes formes dans les anciens textes : Mesura de Azerable vers 1201, Capellanus sancti Georgii de Azerableis en 1247, Molendinum d’Azerabla en 1247, Ecclesia de Azerable en 1201, 1233, 1303 et 1334, Chapelain de Azarable en 1388, Adzarable en 1408, Paroisse d’Azerables en 1451, De Drable en 1501, Arables en 1503, Arable en 1490, Drables en 1544 et 1547, Derables et Laderable en 1547, Prior de Azerablia en 1505, Azerable en 1648 et 1671. Azérables possédait un prieuré dépendant de Saint-Martial dès 1216 et 1222. L’église paroissiale, dédiée à Saint Georges, est une construction du XIIᵉ siècle. La loi du 23 juillet 1793 autorisa la prise de deux cloches pour être fondues en canons. Les religieuses du Verbe-Incarné se sont établies à Azérables le 3 juillet 1814. On retrouve, sur le territoire de la commune, de nombreux souterrains d’époque gauloise. Située à la frontière entre la Marche et le Poitou, Azérables marquait sous l’Ancien Régime la limite entre le diocèse de Bourges et celui de Limoges. Sur le plan seigneurial, le territoire se partageait entre la vicomté de Brosse (Chaillac, Indre) et la vicomté de Bridiers, ces deux juridictions étant délimitées par la moitié de l’étang de La Chaume.

Sources : Registres de la chancellerie de France, André Lecler dictionnaire de la Creuse, azerables-mairie.fr/patrimoine, wikipédia.org, popculture.gouv.fr, Jacky Marcelot, Claude Royère

Remerciements :
Yves Aumaitre
Catherine Desvillette
Christiane Planchon 
Bernard Parrot