Croix en Creuse
Les témoins de notre histoire

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Le nom de Chénérailles apparaît sous diverses formes au fil des siècles : Apud Chanalebas en 1217, 1220 et 1237, Chenerales en 1222, Grenerium de Chanalalis en 1224, Prior de Cananelas en 1237, Gensis de Chananalis en 1258, 1311 et 1347, Clericus de Canalicis en 1301, Villa de Canalicis en 1312 et 1334, Chanalelhes en 1370, Chanalelhas en 1388 et 1404, Capella de Canalicis au XIVe siècle, Ville de Chanezeilles en 1434, Chanezeilles en 1438, Chananeilles en 1471, Chanereilles en 1473, Chazeneilles en 1482, Chénérailles en 1493 ; Cenerailhes en 1542 ; Chanareilhes en 1557. Chénérailles était une cure située dans une ville murée. Son patron était saint Barthélemy. En 1564, on y trouvait une communauté de prêtres. Une vicairie, dite d’Hautefaye ou d’Étansanes, fut fondée en 1460. Le service en fut transféré vers 1718 dans la chapelle du château, que l’on appelait alors chapelle Sainte-Catherine. Autrefois, Chénérailles était une ville forte. En son centre s’élevait un rocher, sur lequel était bâti un château appartenant aux comtes de la Marche. C’est à l’emplacement de ce château que fut construite par la suite l’église paroissiale dédiée à saint Barthélemy. Dans les anciens titres des comtes de la Marche, Chénérailles est qualifiée de ville franche. En 1260, Hugues XI, comte de la Marche, sortit du château à la tête de ses troupes pour porter secours à un détachement anglais assiégé dans le château de la Chapelle-Taillefert. En 1455, une grande partie de Chénérailles et de ses faubourgs fut détruite par un incendie.

Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère

Remerciements :
Alexandre Verdier
Renée Ballet le bagrot
Paulette Bongrand
Marie Paule et Michel Maume
Michelle Maume