Croix en Creuse
Les témoins de notre histoire

 

Anzème : Ecclesia Santi Petri quoe est in Ancesime en 1031 et 1033, Archipresbiter de Anzisma en 1273, Anzisna en 1285, Enselme en 1392 et 1513, Anzesme en 1423, Prrochia de Anzisma en 1447, Capella de Anzisma au XIVᵉ siècle, Anzesme en 1536. Anzème possédait un prieuré, dont l’église existait encore en 1636 et qui avait pour patrons Saint Pierre et Saint Martial de Limoges. Les nominations y étaient faites par l’abbé du Bourg-Dieu en 1566 et 1570, puis par le roi en 1770 et 1771. Ce lieu fut, dit-on, donné à Saint Martial en 883. En 1108, l’investiture du monastère d’Anzème fut donnée à l’abbé de Saint-Martial de Limoges, contre celui de Déols, par les évêques de Limoges et d’Angoulême, chargés par le pape de juger le différend existant entre ces deux abbés. Il y avait à Anzème une communauté de prêtres dès 1564. Une maladrerie de fondation royale y a également existé, c’était l’aumônier de France qui y procédait aux nominations. La chapelle Saint-Martial, située dans le cimetière, portait le titre d’annexe en 1570. L’archiprêtré d’Anzème n’était pas annexé à la cure. En 1288, l’évêque Girbert unit, de son autorité, l’archiprêtré d’Anzème à l’église paroissiale de Saint-Sulpice-le-Guérétois.

Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, wikipedia.org, Claude Royère

Remerciements :
Viviane Dupeux