Située à l’ouest du hameau, à l’intersection d’un ancien chemin ferré, cette croix en béton est connue sous le nom de croix de Sainte-Anne. Elle se dresse à un ancien carrefour, point de jonction entre les chemins menant à Auriat, Dourdannes, La Vialle et les Payauds, et figure déjà sur le cadastre napoléonien de 1828. À l’origine, la croix était en bois. Elle aurait été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, « suite à des atrocités de la guerre ». Touché par cette disparition, un agriculteur du village, Lucien Periéras, entreprit de la reconstruire. Il choisit de la refaire en béton, tout en conservant le socle d’origine, de forme pyramidale. Aujourd’hui, la croix de Sainte-Anne reste un repère emblématique du paysage local, à la croisée des chemins et des mémoires.

Source : Daniel Meunier, Claude Royère