Cette croix octogonale présente une collerette qui la sépare du fût et est insérée dans un énorme rocher. Elle est particulière et très rare, car on peut apercevoir, sculptés sur l’avers du croisillon, deux outils de tailleur de pierre : le compas et l’équerre, plus précisément une fausse équerre (appelée aussi sauterelle). On peut déduire que l’inscription « AV » est synonyme d’« Ave Maria », mais elle peut également faire référence à un outil maçonnique. Cette croix figure sur le cadastre napoléonien de 1832. Une deuxième croix chanfreinée se trouvait posée devant la première, j’ai retrouvé son fût enterré dans le sol. Cette dernière proviendrait d’un autre site, non identifié.
Source : Les maçons de la Creuse, Claude Royère