Saint-Agnant de Versillat fut connu sous plusieurs appellations : Ecclesia Sancti Aniani de Versillac, Parrochia de Vercilhac vers 1080, Ecclesia Sancti Antani de Vercilhac en 1251, de Vercillac en 1269, Paroisse de Vercilhac en 1388, Capellanus Sancti Aniani de Versillac au XIVᵉ siècle, Vercilhacum en 1485, Parrochia Sancti Aniani de Vercilhaco en 1492, Sainct Anian de Vercillac en 1514, Paroisse de Versillac en 1573. Saint-Agnant de Versillat était une cure de l’ancien archiprêtré de Rancon. Son patron était saint Aignan d’Orléans, dont la fête était célébrée le 17 novembre. Le territoire de la commune fut occupé dès le Néolithique, comme l’atteste la présence de deux dolmens situés aux villages de la Chadrolle et de Peuplat. Le premier a été déplacé et remonté dans le jardin public de Guéret, le second est aujourd’hui détruit. Le nombre élevé de coffres funéraires recensés (64) sur le territoire communal témoigne de la densité de l’occupation humaine au cours de la période gallo-romaine. Par la suite, ce territoire dépendait en partie de la vicomté de Bridiers, comme l’indiquent les aveux et dénombrements des fiefs de Faulguière et de la Prugne. Il se répartissait alors entre deux paroisses : la paroisse de Saint-Agnant et la paroisse de Saint-Étienne, chacune dotée d’une église et d’un cimetière. La série Q des Archives départementales conserve une description, datée de l’an IV, de la cure de la paroisse Saint-Étienne, laquelle regroupait neuf villages. À la Révolution, les deux paroisses furent réunies, et l’église de Saint-Agnant, l’église actuelle devint la seule église paroissiale.
Source : popculture.gouv.fr, André Lecler dictionnaire de la Creuse, luneetoile.com, monumentum, pop-culture.gouv, wikipedia.org, lamontagne.fr, Claude Royère
Remerciements :
Pierre Decoursier
Myriam Brognara
Patrice Dauphin