À l’origine en bois, cette croix est aujourd’hui en fer forgé, de facture simple et un peu fruste. Le croisillon se distingue par des fleurs de lys aux trois extrémités. Elle repose sur un fût pyramidal contemporain. Selon Nicole et Jacques Ranger, cette croix leur aurait été offerte par le marquis de Sazeirat, Jean de Coustin du Masnadaud, en hommage à Notre-Dame d’Aigueperse. Le nom d’Aigueperse apparaît dès 1095 sous la forme Ecclésia de aqua sparsa, puis Aygueperse en 1539. Le lieu fut une cure entre 1481 et 1620, placée sous le patronage de la Sainte Vierge. En 1587, l’abbé de Bénévent en nommait les titulaires, fonction reprise par l’évêque de Limoges en 1694.
Propriété privée.

Source : Nicole et Jacques Ranger, Claude Royère