Croix en Creuse
Les témoins de notre histoire

la sauniere 3

En 1182, la paroisse est mentionnée sous le nom d’Ecclesiae Sanctae Mariae de Sauneria. On trouve ensuite les formes Parrochia de Sauneria en 1305, 1312 et 1353, puis Capellanus de Sauneria au XIVe siècle. Le nom actuel apparaît sous la forme La Saunière entre 1563 et 1565. La Saunière était une cure de l’ancien archiprêtré de Combraille. Ses fêtes patronales étaient la Nativité de la Sainte Vierge et les saints apôtres Pierre et Paul. La nomination de la cure appartenait à l’abbé d’Ahun, qui exerça ce droit notamment en 1561, 1648, 1716, 1740 et 1749. Le 31 mai 1782, on inhuma, dans le grand tombeau situé devant la porte de l’église, messire Silvain Rachet, seigneur de Saint-Laurent, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, ancien porte-étendard des gardes du roi, décédé à La Saunière. À une époque reculée, il existait dans la paroisse une fabrique de poteries. En 1437, elle fait l’objet d’un contrat conservé dans le cartulaire des Célestins des Ternes. Cette fabrique, qui appartenait à ces religieux, était installée dans un moulin situé en contrebas de l’étang de La Saunière. Elle fut louée pour une durée de neuf ans, avec son matériel de roues et ses dépendances, à un certain Pierre Mandigot, de Sainte-Feyre, moyennant le paiement annuel de deux écus d’or. La Saunière disposait également d’un notaire royal. On trouve mention, le 21 mars 1663, de Pierre Aubreton, notaire royal.

Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère

Remerciements :
Annie Zapata
Frédéric Guillot 

Stéphane Billon
Alain Rechignat