Érigée au cours du XXᵉ siècle à l’initiative de l’abbé Ronssin, cette haute croix en bois constitue un témoignage modeste mais soigné du renouveau du petit patrimoine religieux en milieu rural. Fabriquée par le menuisier Albéric Leruste, la croix se distingue par son bois mouluré, sobrement travaillé, qui lui confère une élégance discrète. Elle est solidement ancrée dans un socle monolithe en béton, œuvre du cimentier Roger Lonsagne. L’ensemble, bien proportionné, marque l’entrée du cimetière et perpétue la tradition des croix de clôture ou de repos, autrefois fréquentes dans les espaces funéraires.

Source : Robert Deschamps, Claude Royère