Cette croix en bois, dont les bras se terminent en pointe de diamant, ne comporte ni ornement figuratif ni inscription millésimée. Son dépouillement volontaire, associé à la simplicité du matériau, lui confère un caractère humble et sobre, typique des croix rurales érigées par piété ou en mémoire d’un événement local. L’absence de décor et de datation rend son origine difficile à établir, mais sa forme évoque une fabrication artisanale, probablement destinée à marquer un lieu particulier plutôt qu’à remplir une fonction liturgique centrale. Ce type de croix se rencontre encore ponctuellement dans les campagnes creusoises, souvent en remplacement d’anciennes croix de pierre ou de fer disparues.
Source : Claude Royère